- Ambroise
- (PR Ambrose, Ambroisine) (Géo Ambreuil, Ambroix) (Ambrogio, Ambrosio)• Ambroise, converti par Origène, ami de celui-ci, emprisonné, mort vers 250.• Ambroise (7 décembre) (7 décembre, 2 novembre)né à Trèves en 340 (333), fils d’un préfet de Gaule, il étudia le droit à Rome. Il entra dans l’administration et fut nommé gouverneur de Ligurie et d’Emilie, à Milan, vers 370. Il fut proclamé évêque de Milan, alors qu’il n’était que catéchumène, à la place de l'arien Auxence, en 374, avant même d'être baptisé. Il devint un théologien et liturgiste renommé, combattit l’ariansime, et fut nommé Père et docteur de l'Eglise latine. Il devint un ami de sainte Monique, mère de saint Augustin, dont il favorisa la conversion et qu’il baptisa en 387. En 390, à la suite du massacre des 7 000 révoltés de Thessalonique (aujourd'hui Salonique), il imposa une pénitence publique à l'empereur Théodose Ier, dit le Grand, empereur romain de 379 à 395, sous lequel ce dernier devint religion d’état. Mort en 397 à Milan dont il était archevêque. Il réforma le chant sacré et créa le rite ambrosien, mélodique et rythmé, que saint Grégoire le Grand remplaça par le plain-chant. Son corps fut placé sous le grand autel de la basilique San Ambroggio, aux côtés des saints Gervais et Protais. Patron des apiculteurs, des abeilles. Patron de la ville Milan, dont la bibliothèque, fondée en 1602 par le cardinal Frédéric Borromée, fut dénommée “Bibliothèque ambrosienne”. Nom latin "Ambrosius", issu du grec "abrotos" (immortel). Dicton"A la Saint-Ambroise, Du froid pour huit jours". Fête le 7 décembre.• Ambroise, évêque de Cahors, au VIIIème siècle.
Dictionnaire des saints. 2013.